L’histoire :
A l’origine chien de chasse a l’ours et aux gros gibiers l’Akita en a gardé son instinct chasseur, d’où son flair exceptionnel et son courage légendaire.
Il failli disparaitre et fut déclaré monument national au Japon pour permettre à la race d’être sauvée.
Il servit ensuite, au grand malheur de la race, de chiens de combats. Les séquelles que nous ont laissé ces années sont: sa susceptibilité envers ses congénères de même sexe.
Mais grâce à ce passé nous comprenons mieux ce chien digne et fier qui n’a pas froid aux yeux.
En bon prédateur le respect du territoire est essentiel pour la chasse, tout comme le calme et le silence.
Tout ceci en fait donc un bon gardien qui n’aboie qu’à bon escient et ne se déplace que si cela est nécessaire (en cas de danger!). Protéger son territoire et donc sa famille est très important à ses yeux.
Ma rencontre avec l’Akita
Passionnée de chiens nordiques depuis mon plus jeune âge avec une préférence pour les chiens de type spitz et primitif, j’ai découvert un jour l’Akita Inu. Hanoï est arrivée dans la famille en décembre 1992, âgée de 7 jours elle venait de surmontait l’épreuve de la séparation brutale, mais nécessaire, avec sa mère.
Issue d’une portée de 12 chiots, l’éleveur très âgé ne pouvait se permettre de donner les biberons nécessaires à leur survie. Par chance, il décida de m’offrir un des chiots en échange de bons soins. Malgré la fragilité d’un chiot nouveau né, Hanoï évolua progressivement dans notre famille et due s’accommoder d’une maman de substitution humaine.
Une fois la période critique passée, elle revit sa mère plusieurs fois sans attache affective. Doudoune, surnom de Hanoï, se trouve être bien socialisée surtout dans le monde des humains, mais elle aurait pu être complètement déstabilisée par le manque de relation avec le milieu canin (il est déconseillé et surtout interdit de retirer les chiots de leur mère avant 8 semaines en raisons des problèmes évoqués ci dessus: survie et socialisation).
Je fut tout comme ma famille séduite par cette race, très proche de ses cousins chiens de traîneaux par leur physique mais si opposés par leur caractères. Après mûre réflexion, nous accueillîmes quelques années plus tard un second chien nommée Natsumi. Et c’est ainsi que l’élevage familial débuta .